SAINT-AUBAN-SUR-L'OUVEZE - IZON-LA-BRUISSE - GRP Tour des Baronnies provençales Jour 5
Vue depuis les crêtes de la montagne de Bouvrège © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales
Vue depuis les crêtes de la montagne de Bouvrège © Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales - Pauline Amberg - PNR des Baronnies Provençales

Les 3 patrimoines à découvrir

  • Cloche
    Cloche - CDRP05
    Petit patrimoine

    Cloche

    L’ancienne cloche d'Izon-la-Bruisse a retrouvé sa place et sa fonction en 2013 après être restée pendant de longues années dans une grange à foin, après avoir survécu à bien des vicissitudes.

  • Rocher du village
    Rocher du village - CDRP05
    Point de vue

    Point de vue

    Très beau panorama sur Ourouze, le Rocher du village et sur Izon-la-Bruisse.

  • Izon la Bruisse
    Izon la Bruisse - CDRP05
    Histoire

    Tragédie du Maquis d'Izon la Bruisse

    Le 22 février 1944, Mardi gras, 4h30 du matin, un groupe de soldats allemands, guidés par des Français, des traîtres engagés dans l'armée allemande, investissent le territoire du Maquis Ventoux, plus communément appelé ici, Maquis d'Izon.

    À 7 heures, il fait encore nuit noire, ils attaquent simultanément les sections de l'École et des Granges Basses à Izon, les postes de garde de la Ferme Monteau à Eygalayes et de Col St-Jean. À l'école et aux Granges Basses, les Maquisards sont réveillés par les Allemands. À la ferme Monteau, la garde a fonctionné et a attaqué les forces ennemies. II y aura quatre morts les armes à la main. À 7 h 30, la doctoresse Egoroff, à Séderon soigne (contrainte) le premier des trois blessés allemands.

    Les prisonniers des campements d'Izon sont ramenés à la Ferme Monteau, où va se dérouler le drame final. Vers midi, on pouvait compter 34 morts.

    Vers 12 h 30, un autre drame à Séderon. Le gendarme Gamonet, pour son engagement auprès du Maquis d'Izon est assassiné par la Gestapo.

    L'après-midi, la Feldgendarmerie, arrête quatre Maquisards-réfractaires, du Maquis d'Izon, au col du Négron. Ils seront déportés. Deux ne revinrent pas.

    Sur la route du retour, à Barret-de-Lioure, les Allemands tirent sur trois jeunes gens qui fêtent Mardi gras.

    Le 28 février, les Allemands reviennent à Izon pour abattre celui qu'ils ont torturé durant une semaine, Bruno Razzoli.

    Bilan : 41 morts.

    Il y a huit rescapés de cette journée, dont Laurent Pascal, l'évasion la plus connue. Les quatre principaux traîtres français ont payé leur crime, fusillés par la Résistance. Parmi les militaires allemands, même ceux arrêtés en Allemagne, aucun ne sera jugé. L'armée française est empêtrée dans le bourbier de la guerre française d'Indochine.

     

    Robert Pinel – Président de Mémoire Résistance HB - Association pour la Mémoire de la Resistance et de la Déportation dans les Hautes Baronnies "Mémoires Résistance HB"

    Source : http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/la-tragedie-du-maquis-dizon-la-bruisse


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