RISTOLAS - Bergerie de Ségure - À toucher le paradis en gravel

1 – Ristolas, église de Saint-Marcellin
Pour accéder à l’alpage de Ségure, il faut emprunter une longue piste en lacets démarrant à Ristolas. Au départ de l’église, je prends la rue des Écoles en face qui rejoint le haut du village.
2 – La vallée de Ségure
Le beau chemin va remonter la longue vallée du torrent de Ségure. Il est bien tracé et bien large. Quel plaisir que de parcourir à vélo cette vallée riche de sa faune et de sa flore ! À l’aube ou en fin de journée, les bouquetins montrent leurs museaux. Ces grands ongulés sont peu farouches. Plus craintif, le chamois se réfugie dans les éboulis et les versants les plus escarpés du vallon. Il demeure le symbole d’une nature sauvage.
3- Le torrent de Ségure
 Au fil de l’ascension, l’écho du « torrent de Ségure (1966 m) » se répercute dans la vallée. Au loin, les bergères et les bergers mènent leurs bêtes à paître vers les prés fleuris : leurs voix puissantes sont l’écho de la vie en alpage.
4 – Une bifurcation 
À gauche, un sentier s’élève : il mène les randonneurs vers le sommet du pic Ségure, frôlant les 3000 mètres d’altitude. Je ne prends pas ce dernier et poursuis tout droit le long du vallon inconnu. Excentré par rapport au belvédère du Mont-Viso qui attire tant les randonneurs, ici je touche un certain paradis. 
5 – Plan de l’Alpe 
Je longe la bergerie de Ségure et atteins la fin du vallon. Dans les prairies folles de fleurs du « Plan de l’Alpe (2250 m) » où courent les marmottes, je pose mon vélo sur ce tapis sans l’abîmer. Le jaune des arnicas répond aux tonalités bleues des gentianes et des centaurées. L’ancien cirque glaciaire est barré par le « Grand Queyras (3.104 m) » et la crête des Fonzes Le seul chemin autorisé m’a permis d’entrer au cœur d’une nature préservée et de ressentir toute sa magnificence.
6 – Ristolas
Le retour s’effectue via le même itinéraire. En quelques minutes, je rejoins Ristolas, heureux d’avoir découvert un vallon sauvage et préservé.