EYGLIERS GARE - Réotier - On dirait le Sud... en gravel

1 – Eygliers Gare 
Départ depuis la gare d’Eygliers, au bord de la Durance et au pied de la fortification de Mont-Dauphin L’itinéraire va quitter la douceur du fond de vallée pour entrer dans un autre monde, plus austère mais qui plaît aux cyclistes amoureux de ces pays de caractère. 
2 – Fontaine pétrifiante de Réotier 
À la sortie du pont, déjà la nature me jette un joli clin d’œil avec la « fontaine pétrifiante de Réotier (880 m) » située à quelques dizaines de mètres de la route. Le dépôt de calcite figeant la roche offre une sculpture de pierre étonnante.
3 - Les Guieux
À la sortie du virage, la route grimpe quelque peu. Au sommet de la petite côte, j’emprunte sur la gauche une piste forestière caillouteuse qui s’envole vers Les Guieux. L’ascension est progressive et s’effectue sous le couvert forestier des pins : je ne souffrirai pas trop de la chaleur de ce jour du mois de juin. 
4 – Plateau des Lajards 
Après avoir franchi moult lacets, j’émerge sur le « plateau des Lajards (1409m) ». Le paysage s’ouvre vers la vallée de la Durance au sud et à l’est vers la combe du Queyras. Je poursuis sur la route en face qui entame une descente.
5 – En balcon de la Durance
Dans cette dernière, quelques maisons où il semble bon vivre s’accrochent à la pente. Cette image idyllique de villégiature ne peut se comparer avec celle d’une époque pas si lointaine d’une région besogneuse... Le paysage s’ouvre et offre de belle perspective sur la vallée de la Durance. Dans la commune de Saint-Clément-sur-Durance, la route sinue entre les maisons en pierre qui se fondent dans le décor. 
6 – Réotier 
Une échappée à gauche me permet d’effectuer un petit détour pour atteindre « Réotier (1164 m) » via une petite route magnifique. Du hameau, je rejoins l’itinéraire qui poursuit sa descente. Après 7 virages, voici la D 38 qui me ramène vers la belle Durance. À hauteur du pont, j’ai le sentiment de revenir d’un autre monde. Avec ses contrastes de couleurs et d’ambiances, le Guillestrois marque le randonneur et le vététiste/cycliste qui n’ont qu’une seule envie : retrouver encore et encore ces paysages de lumière.