ARVIEUX - Lac de Roue - Le lac d'émeraude en gravel

Alors que l’alpage fleurit enfin, le printemps m’offre la liberté de tracer ma voie vers l’altitude, bien que sur les sommets la neige prendra encore son temps à fondre… Un chemin tout aussi magnifique dans les fauves des lumières d’automne, avant que l’hiver ne rentre par la grande porte et ne recouvre la montagne de son linceul blanc.

1 - Arvieux
D’Arvieux, je profite de cette renaissance printanière pour rejoindre Villargaudin, un de ces villages haut perchés du Queyras. Au début de l’itinéraire, j’emprunte la piste carrossable du col de Furfande.
2 – Piste forestière 
Un virage à gauche et j’embraye sur « une piste forestière » (1800 m), plus douce et moins pentue. Sur ma route un très beau panorama me permet d’observer Arvieux, situé au cœur du Val d’Azur. Que la vallée est large et ensoleillée !
3 – Villargaudin 
Les habitants ont sans doute choisi de vivre à « Villargaudin » (1600 m), pour sa situation magnifique : que rêver de mieux qu’un village cul-de-sac, offrant un panorama sur le sommet Bûcher et la pointe de Rasis ! La descente me pousse à lâcher quelque peu les freins. 
4 – Château-Queyras
Je rejoins la route de l’Izoard qui continue à descendre vers « Château-Queyras » (1355 m). Me voilà au pied d’une route secrète, magnifique, celle qui relie Souliers à la vallée. Je suis sur les rampes d’une ascension redoutable, assurément l’une des plus exigeantes du Queyras, avec des pourcentages flirtant les 15 % ! En 4 kilomètres, me voilà à près de 1840 m. 
5 – Souliers
Je rejoins « Souliers » (1840 m) où quelques habitants ont décidé de vivre en toute simplicité. 
6 – Lac de Roue
Après le village, il me faut gravir encore quelque peu pour rencontrer un endroit magique, le « lac de Roue » (1847 m) et son emplacement rêvé au milieu de champs de fleurs et de marais. Je m’approprie ce petit territoire en prenant quelques photos avant de descendre vers Arvieux, baigné par une douce lumière printanière.