Montée du Col du Noyer (1664 m)
Montée du col du Noyer
Montée du col du Noyer - ADDET05 / AgenceKros
La Fare-en-Champsaur

Montée du Col du Noyer (1664 m)

Col et sommet
Au départ du village du même nom c’est  7.50 km d’ascension pour 616 m de dénivelé où le pourcentage moyen dépasse les 8 % Moyen. Il suscite donc un vif intérêt chez les cyclistes. 

Le col peut aussi bien s’envisager par une boucle de 88 km via le lac de Sautet et le Dévoluy, ou bien en une montée sèche depuis plusieurs points du Champsaur pour un défi ponctuel ou pour vous essayer au prodige des vélos à assistance électrique !
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Le Col du Noyer, 1664 mètres, compte parmi les plus beaux des Hautes-Alpes. Ce lieu d’échange historique entre Dévoluy et Champsaur Valgaudemar se vit plus qu’il ne se traverse. Son formidable versant champsaurin déploie ses 700 mètres de dénivelé depuis le fond de vallée par un versant aérien jusqu’à ce qui semble fendre la redoutable muraille de la montagne de Faraud.
Le col du Noyer, entre Champsaur et Dévoluy se découvre par une petite route sinueuse à travers les alpages. Le sommet offre une vue dégagée sur le Dévoluy (Pic de Bure) à l’ouest, et sur l’Oisans à l’est. En 1971, Luis Ocanay effectue une chevauchée solitaire qui, écrasant le grand Eddy MERCKX, le fait entrer dans la légende du Tour de France.

Les 8 patrimoines à découvrir

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    Loisirs

    Aire de pique-nique

    Profitez des tables de pique-nique pour vous aménager une petite pause à la découverte du site !

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    Petit patrimoine

    Chapelle Saint-Etienne

    Ce lieu de Saint Etienne, de la forêt de Poligny est un lieu sacré, depuis le VIe siècle après Jésus-Christ. C’est en ce lieu (au bord de la route romaine dont le tracé a pu être retrouvé par des recherches) que fut construite la première et unique église du plateau de Poligny et du Noyer dédiée à Saint Etienne.
    Ce lieu de rassemblement, de recueillement, de pèlerinage est très ancien, datant probablement du Moyen-âge, selon l’abbé Loret,(curé de la paroisse de Poligny de 1961 à 1969), qui a fait sur le sujet de nombreuses recherches, la chapelle actuelle, vieille de deux ou trois siècles, aurait été élevée sur l’emplacement d’une ancienne église, en bordure de l’antique chemin. Il paraîtrait même qu’un ancien prieuré aurait existé à proximité. Un édifice y était déjà attesté en 1685 d’après l’inventaire des Monuments historique.

    Ceci est très possible, les territoires du Noyer et de Poligny ayant appartenu depuis la nuit des temps à l’évêque de Gap, et non au Dauphin, sous le nom de « Terre d’Eglise » nom qui demeura jusqu’à la révolution de 1789.
    En 1735, un ermite avait obtenu la permission de s’établir à Poligny sur le site de la dite Chapelle.

    Saint Etienne (ou Saint Estève) était le premier martyr de l’époque chrétienne qui, à l’exemple du Christ, pardonna avant de mourir à ses bourreaux qui le lapidaient.
    Au début du XXe siècle, de nombreux pèlerins de plusieurs communes du Champsaur s’y rendaient encore, le premier dimanche d’août pour assister à la messe, aux vêpres et à la bénédiction des enfants. La chapelle d’un ouvrage classique mais harmonieux avec son abside en cul de four, se dresse au centre d’un large espace inculte dit « Clots des Moures » (terrains des morts). Selon la légende, un laboureur, ayant, il y a fort longtemps, tenté de retourner ce terrain, aurait été éclaboussé par du sang ; nul par la suite ne renouvela cette expérience ; le nom même de l’espace confirmerait que chapelle ait été élevée en bordure d’un cimetière ou d’une ancienne nécropole. Des ossements y ont certainement été trouvés, ce qui a donné naissance à la légende du « sang ».

    Source et + d'info sur : Mémoire du Champsaur

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    Flore

    Maison natale de Dominique Villars

    Dominique Villars (ou Villar, ou encore Villard) est un médecin, botaniste et professeur de botanique français, né le 14 novembre 1745 au Villard, hameau de la commune du Noyer (Hautes-Alpes), et mort le 26 juin 1814 à Strasbourg (Bas-Rhin).

    Son herbier et ses manuscrits botaniques sont conservés au Muséum d'histoire naturelle de Grenoble.

    Une « maison de la botanique », associant un musée et un jardin botanique, a été ouverte au Noyer, dont il est originaire ; elle fait partie du « musée éclaté du Champsaur - Valgaudemar ».

    Un film racontant son histoire, « Les herbes magiques », de Michel Barbier, est sorti en décembre 2009. Il montre le destin exceptionnel de ce berger devenu médecin et botaniste.

    Une rue de Grenoble, une rue de Gap et un lycée de Gap portent le nom de Dominique Villars.

    + d'infos sur Mémoire du Champsaur

     

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    Loisirs

    Maison de la Botanique

    L’écomusée du Noyer est consacré à la vie et l’œuvre de Dominique Villars, médecin et botaniste du XVIIIe siècle, né au Noyer en 1745, mais également à la Flore sauvage des Hautes-Alpes.

    Réalisé dans l’ancien presbytère du village du Noyer, l’écomusée présente un espace muséographique moderne réparti sur deux étages. Un jardin de curé ou jardin botanique, entoure l’entrée de l’écomusée et propose de découvrir plusieurs espèces de fleurs, plantes aromatiques et médicinales, potagères, arbres fruitiers…

    Le rez-de-chaussée propose un espace d’accueil et une boutique où l’on vend des ouvrages divers sur les plantes, la cuisine, des guides de la Flore…

    Une première salle muséographique permet de découvrir la vie de Dominique Villars à travers divers textes et des planches d’herbier qui caractérisent son travail, dans une ambiance du début du XIXe siècle. La deuxième salle nous montre ses travaux, une description de son herbier conservé au Muséum de Grenoble et un exemplaire de sa Flore daté de 1789. Deux films nous font découvrir Dominique Villars l’humaniste et un reportage sur le Conservatoire Botanique National Alpin de Charance.

    L’étage est consacré à la Flore de nos montagnes et aux expositions temporaires. On y découvre un grand nombre de plantes alpines en fac-similé (métal découpé et peint) avec une description pour chacune d’elle. On peut voir également une collection de minéralogie donnée à titre posthume à l’association Dominique Villars par un collectionneur résidant au Noyer.

    C’est également dans cet espace que sont réalisées les expositions temporaires.

    Les expositions temporaires

    Chaque année, l’écomusée propose de découvrir une nouvelle exposition. Depuis son ouverture en 2004, une orientation vers l’art contemporain s’est dessinée. Des artistes locaux ou de l'extérieur, sont tour à tour venus présenter leurs travaux sur le thème de la nature et de l’environnement.

    En savoir plus : https://www.lenoyerenchampsaur.fr/vie-associative/lassociation-dominique-vilar/

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    Petit patrimoine

    Croix

    Admirez cette belle croix ouvragée au croisement de la départementale.

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    Histoire

    Village Le Noyer

    La paroisse du Noyer existait dès le XIIe siècle et faisait partie du diocèse de Gap. En 1510 le vocable de l’église était Notre-Dame et Sainte Agathe.  En 1708 le Seigneur de Poligny était jus-patron d’une chapelle fondée quelques années auparavant, sous le titre de Notre dame, au hameau des Evarras. Dans l’église paroissiale était alors une autre chapelle dédiée à Saint Claude. L’évêque de gap était collateur de cette cure et principal décimateur de cette paroisse qui dépendait de l’archiprêtré du Champsaur. Le Noyer appartenait, par moitié, à l’évêque de Gap et au Dauphin qui vendit sa part à Lesdiguières le 28 juin 1593, elle fut donc comprise en 1611, dans le duché de Lesdiguières lors de sa création. (extrait du Tableau historique des Hautes Alpes Joseph Roman)

    En 1789, et durant la période révolutionnaire, la situation économique et sociale n’était pas bien brillante pour les 619 citoyens du Noyer. Elle n’avait ni médecin, ni chirurgien. On a recours à celui de Saint Bonnet distant d'une lieue et demi- (une lieue correspond à peu près à 3,5 à 4 km). Les habitations sont couvertes de chaume. Les fabriques de tuiles ou les carrières d’ardoises sont trop éloignées. Les récoltes principales sont le seigle et les fourrages ; peu de froment et quelques grains printaniers, comme orge, épeautre, avoine, lentilles et alliers, mais les fonds ne produisent en grain qu’une année et l’autre non. Il y a fort peu d’arbres fruitiers, et encore le fruit ne venant pas à maturité, ne peut se vendre. La nourriture est de pain de seigle. Les pauvres y mêlent des pommes de terre, de l’orge et de l’épeautre. Les soupes des pausons sont de « grus » d’orge ou d’épeautre, avec du jardinage mêlé avec des « truffes » (pommes de terre). Les animaux, n’ont pas un meilleur sort que les hommes. Nombreux sont ceux qui meurent par manque de sel…peu de paysans ont les moyens de leur en donner tellement le sel est couteux.

    Voilà donc une situation difficile pour les habitants du Noyer et de la campagne environnante, à cela s’ajoute les mauvais chemins qui ne permettent pas de faire passer les charrettes et rendent le commerce extrêmement difficile, les torrents qui dévastent les prairies et les forêts ont été surexploitées. De plus tous ces paysans sont écrasés d’impôts. Bref ils ont tout juste de quoi survivre, la pauvreté règne récurrente et pesante sur toutes les familles.

    Le col du Noyer

    La route du Col a été construite en 1850 transformant le sentier muletier qui était autrefois l’un des accès au Dévoluy le plus usité. Elle passe entre le Pic Ponsin et la Tête du Tourneau à une altitude de 1 664 m. Première route d'accès au Dévoluy, elle contribua aux contacts privilégiés de cette vallée très enclavée avec le Champsaur. Elle était également empruntée pour se rendre à Gap.

    Au sommet du Col du Noyer (1664 m) se trouve l'un des 6 refuges Napoléon. Edifié grâce à un legs de 50000 Francs de Napoléon1er au département des Hautes-Alpes. Le refuge du Col du Noyer a été inauguré en 1858. Il fut détruit par un incendie en 1947, il ne fut pas reconstruit à l’identique.

    Des produits de toutes sortes, ravitaillant le Dévoluy, transitaient par cette route tout au long de l'année. L'hiver, les conditions étaient particulièrement difficiles avec une bise glaciale et la neige très abondante. Jusqu'en 1900, des hommes faisaient l'aller-retour à pied quotidiennement entre St Bonnet et St Etienne, (environ 50 km) acheminant courrier, marchandises, argent, commissions orales. Ils servaient aussi souvent de guides. Avec l'ouverture de la route, beaucoup moins rude, du col du Festre, à la fin du XIXe siècle, l'utilisation du col du Noyer tomba peu à peu en désuétude.

    En savoir plus : https://www.lenoyerenchampsaur.fr/histoire/

     

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    Petit patrimoine

    Église de Saint-Agathe

    Sur votre route vous croiserez l'église du village.

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    Eau

    Fontaine

    Rien de mieux, pour abreuver vos chevaux, que cette petite fontaine située en face de la mairie.


Description

Culminant à 1664 mètres d’altitude, le col du Noyer est situé à cheval entre le massif du Dévoluy et le Champsaur. Avec sa route taillée à flanc de roche et certaines portions qui dépassent les 10%, ce col « redoutable » offre aux contemplatifs de merveilleux panoramas sur de vastes alpages surplombés de grandes falaises calcaires. Le Tour de France passait pas ce col dans les années 70 et 80, et tout dernièrement encore. La montée du col du Noyer (1 664 mètres d’altitude) est redoutable, avec des passages à 10 % tout au long des 6,5 kilomètres d’une route étroite et sinueuse. Mais une récompense vous attend au sommet : une vue inoubliable sur le Pic de Bure, haut lieu de radioastronomie (ses « grandes oreilles » sont à l’écoute de l’espace intersidéral !), et son impressionnant voisin, le Grand Ferrand, tous deux culminant à plus de 3 000 mètres. La vue s’étend également sur l’ample vallée du Champsaur, marquetée de cultures, sur les montagnes du Gapençais et sur les plus hauts sommets du massif des Ecrins. 

Vous serez surpris par ce col herbeux et hospitalier qui vous accueille à la sortie d’âpres lacets taillés dans la roche. Le Champsaur et son bocage se donnent alors à vous dans leur entièreté. L’envie de vaquer vous saisira, dans le vallon en contrebas ou au refuge ouvert tout l’été avec ses inévitables spécialités locales.
  1. Borne 1 Sommet à 14,9km. Altitude : 974m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : 6,3 %
  2. Borne 2 Sommet à 14km. Altitude : 1030m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : -
  3. Borne 3 Sommet à 13km. Altitude : 1035m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : 2,4 %
  4. Borne 4 Sommet à 12km. Altitude : 1060m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : 2,5 %
  5. Borne 5 Sommet à 11km. Altitude : 1080m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : 2,3%
  6. Borne 6 Sommet à 10km. Altitude : 1105m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : 2,1 %
  7. Borne 7 Sommet à 9km. Altitude : 1130m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : -
  8. Borne 8 Sommet à 8km. Altitude : 1130m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : -
  9. Borne 9 Sommet à 7km. Altitude : 1125m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : 3,3 %
  10. Borne 10 Sommet à 6km. Altitude : 1160m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : 8,3 %
  11. Borne 11 Sommet à  5km. Altitude : 1240m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : 7,9 %
  12. Borne 12 Sommet à 4km. Altitude : 1320m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : 7,6 %
  13. Borne 13 Sommet à 3km. Altitude : 1395m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : 7,7 %
  14. Borne 14 Sommet à 2km. Altitude : 1475m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : 11,4 %
  15. Borne 15 Sommet à 1km. Altitude : 1585m. Pente moyenne (jusqu'à la prochaine borne) : 7,7 %
  16. Borne 16 : Arrivée. Altitude : 1664m
  • Départ : La Fare-en-Champsaur (Les Baraques)
  • Arrivée : Col du Noyer (1664 m)
  • Communes traversées : La Fare-en-Champsaur, Poligny et Le Noyer

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Balisage
Le parcours est jalonné par des bornes kilométriques rouges "Ascensions" avec la difficulté, l'intensité, le Kilométrage restant pour les ascensions, l'altitude, et le Pourcentage de pente

Revêtement / sécurité 
Cette ascension emprunte une route bitumée. Vous partagerez la route avec des voitures. Il ne s’agit pas d’un itinéraire sur pistes cyclables.
Cols et Montées - Cols Réservés
Chaque été, les amoureux de la petite reine peuvent réaliser leur rêve en toute sécurité, dans la roue des champions : les ascensions de cols et stations mythiques sont fermées à la circulation motorisée et réservées aux cyclistes en matinée. Accès gratuit, ouvert à tous, sans inscription, sans classement, sans départ et sans arrivée. 30/05 LA GRAVE CHAZELET 30/06 GALIBIER 01/07 GRANON 02/07 ECHELLE 03/07 IZOARD 04/07 AGNEL 16/07 GRANON 17/07 GALIBIER 05/08 CHABRE 05/08 GALIBIER 06/08 POMMEROL 06/08 IZOARD 08/08 CEÜZE 13/08 GRANON 31/08 AGNEL
Grands cols
Le Département des Hautes-Alpes vous propose de découvrir et de parcourir les cols et montées qui ont fait la renommée de notre département. Ces parcours mythiques sont balisés pour accompagner votre progression vers le sommet.

Source

Département des Hautes-Alpeshttp://www.hautes-alpes.fr

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