Du Noyer à Aspres-les-Corps
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Du Noyer à Aspres-les-Corps
Le Noyer

Du Noyer à Aspres-les-Corps

Archéologie
Flore et forêt
Patrimoine et histoire
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Au pied de la Montagne de Faraut, parcourir la Route de Napoléon en immersion dans l’univers pastoral des bocages champsaurins jusqu’au Château de Lesdiguières. Ensuite, la forêt vous abrite jusqu’au passage du pont du Loup qui vous permet de rallier Corps en surplomb du lac du Sautet ou Aspres-les-Corps et Brudour, en Valgaudemar.
La première partie de l’étape est assez roulante et vous plonge au cœur de la vie agricole de cette plaine abritée par la Montagne de Faraut, frontière naturelle avec le Dévoluy. Admirez les ruines du château de Lesdiguières puis continuer au pied du Rochers des Ducs. Au débouché des bois de Beaufin, le Pont du Loup permet d’admirer le lac du Sautet au Nord et le Drac au Sud. Depuis la charmante bourgade de Grimaudais, longez les berges du lac pour parvenir à Corps, ou bien allez au village d’Aspres-les-Corps et jusqu’au calme hameau de Brudour.

Les 22 patrimoines à découvrir

  • Flore

    Maison natale de Dominique Villars

    Dominique Villars (ou Villar, ou encore Villard) est un médecin, botaniste et professeur de botanique français, né le 14 novembre 1745 au Villard, hameau de la commune du Noyer (Hautes-Alpes), et mort le 26 juin 1814 à Strasbourg (Bas-Rhin).

    Son herbier et ses manuscrits botaniques sont conservés au Muséum d'histoire naturelle de Grenoble.

    Une « maison de la botanique », associant un musée et un jardin botanique, a été ouverte au Noyer, dont il est originaire ; elle fait partie du « musée éclaté du Champsaur - Valgaudemar ».

    Un film racontant son histoire, « Les herbes magiques », de Michel Barbier, est sorti en décembre 2009. Il montre le destin exceptionnel de ce berger devenu médecin et botaniste.

    Une rue de Grenoble, une rue de Gap et un lycée de Gap portent le nom de Dominique Villars.

    + d'infos sur Mémoire du Champsaur

     

  • Loisirs

    Maison de la Botanique

    L’écomusée du Noyer est consacré à la vie et l’œuvre de Dominique Villars, médecin et botaniste du XVIIIe siècle, né au Noyer en 1745, mais également à la Flore sauvage des Hautes-Alpes.

    Réalisé dans l’ancien presbytère du village du Noyer, l’écomusée présente un espace muséographique moderne réparti sur deux étages. Un jardin de curé ou jardin botanique, entoure l’entrée de l’écomusée et propose de découvrir plusieurs espèces de fleurs, plantes aromatiques et médicinales, potagères, arbres fruitiers…

    Le rez-de-chaussée propose un espace d’accueil et une boutique où l’on vend des ouvrages divers sur les plantes, la cuisine, des guides de la Flore…

    Une première salle muséographique permet de découvrir la vie de Dominique Villars à travers divers textes et des planches d’herbier qui caractérisent son travail, dans une ambiance du début du XIXe siècle. La deuxième salle nous montre ses travaux, une description de son herbier conservé au Muséum de Grenoble et un exemplaire de sa Flore daté de 1789. Deux films nous font découvrir Dominique Villars l’humaniste et un reportage sur le Conservatoire Botanique National Alpin de Charance.

    L’étage est consacré à la Flore de nos montagnes et aux expositions temporaires. On y découvre un grand nombre de plantes alpines en fac-similé (métal découpé et peint) avec une description pour chacune d’elle. On peut voir également une collection de minéralogie donnée à titre posthume à l’association Dominique Villars par un collectionneur résidant au Noyer.

    C’est également dans cet espace que sont réalisées les expositions temporaires.

    Les expositions temporaires

    Chaque année, l’écomusée propose de découvrir une nouvelle exposition. Depuis son ouverture en 2004, une orientation vers l’art contemporain s’est dessinée. Des artistes locaux ou de l'extérieur, sont tour à tour venus présenter leurs travaux sur le thème de la nature et de l’environnement.

    En savoir plus : https://www.lenoyerenchampsaur.fr/vie-associative/lassociation-dominique-vilar/

  • Petit patrimoine

    Croix

    Admirez cette belle croix ouvragée au croisement de la départementale.

  • Histoire

    Village Le Noyer

    La paroisse du Noyer existait dès le XIIe siècle et faisait partie du diocèse de Gap. En 1510 le vocable de l’église était Notre-Dame et Sainte Agathe.  En 1708 le Seigneur de Poligny était jus-patron d’une chapelle fondée quelques années auparavant, sous le titre de Notre dame, au hameau des Evarras. Dans l’église paroissiale était alors une autre chapelle dédiée à Saint Claude. L’évêque de gap était collateur de cette cure et principal décimateur de cette paroisse qui dépendait de l’archiprêtré du Champsaur. Le Noyer appartenait, par moitié, à l’évêque de Gap et au Dauphin qui vendit sa part à Lesdiguières le 28 juin 1593, elle fut donc comprise en 1611, dans le duché de Lesdiguières lors de sa création. (extrait du Tableau historique des Hautes Alpes Joseph Roman)

    En 1789, et durant la période révolutionnaire, la situation économique et sociale n’était pas bien brillante pour les 619 citoyens du Noyer. Elle n’avait ni médecin, ni chirurgien. On a recours à celui de Saint Bonnet distant d'une lieue et demi- (une lieue correspond à peu près à 3,5 à 4 km). Les habitations sont couvertes de chaume. Les fabriques de tuiles ou les carrières d’ardoises sont trop éloignées. Les récoltes principales sont le seigle et les fourrages ; peu de froment et quelques grains printaniers, comme orge, épeautre, avoine, lentilles et alliers, mais les fonds ne produisent en grain qu’une année et l’autre non. Il y a fort peu d’arbres fruitiers, et encore le fruit ne venant pas à maturité, ne peut se vendre. La nourriture est de pain de seigle. Les pauvres y mêlent des pommes de terre, de l’orge et de l’épeautre. Les soupes des pausons sont de « grus » d’orge ou d’épeautre, avec du jardinage mêlé avec des « truffes » (pommes de terre). Les animaux, n’ont pas un meilleur sort que les hommes. Nombreux sont ceux qui meurent par manque de sel…peu de paysans ont les moyens de leur en donner tellement le sel est couteux.

    Voilà donc une situation difficile pour les habitants du Noyer et de la campagne environnante, à cela s’ajoute les mauvais chemins qui ne permettent pas de faire passer les charrettes et rendent le commerce extrêmement difficile, les torrents qui dévastent les prairies et les forêts ont été surexploitées. De plus tous ces paysans sont écrasés d’impôts. Bref ils ont tout juste de quoi survivre, la pauvreté règne récurrente et pesante sur toutes les familles.

    Le col du Noyer

    La route du Col a été construite en 1850 transformant le sentier muletier qui était autrefois l’un des accès au Dévoluy le plus usité. Elle passe entre le Pic Ponsin et la Tête du Tourneau à une altitude de 1 664 m. Première route d'accès au Dévoluy, elle contribua aux contacts privilégiés de cette vallée très enclavée avec le Champsaur. Elle était également empruntée pour se rendre à Gap.

    Au sommet du Col du Noyer (1664 m) se trouve l'un des 6 refuges Napoléon. Edifié grâce à un legs de 50000 Francs de Napoléon1er au département des Hautes-Alpes. Le refuge du Col du Noyer a été inauguré en 1858. Il fut détruit par un incendie en 1947, il ne fut pas reconstruit à l’identique.

    Des produits de toutes sortes, ravitaillant le Dévoluy, transitaient par cette route tout au long de l'année. L'hiver, les conditions étaient particulièrement difficiles avec une bise glaciale et la neige très abondante. Jusqu'en 1900, des hommes faisaient l'aller-retour à pied quotidiennement entre St Bonnet et St Etienne, (environ 50 km) acheminant courrier, marchandises, argent, commissions orales. Ils servaient aussi souvent de guides. Avec l'ouverture de la route, beaucoup moins rude, du col du Festre, à la fin du XIXe siècle, l'utilisation du col du Noyer tomba peu à peu en désuétude.

    En savoir plus : https://www.lenoyerenchampsaur.fr/histoire/

     

  • Eau

    Fontaine

    Rien de mieux, pour abreuver vos chevaux, que cette petite fontaine située en face de la mairie.

  • Petit patrimoine

    Église de Saint-Agathe

    Sur votre route vous croiserez l'église du village.

  • Eau

    Torrent du Laus

    Un petit arrêt pour abreuver vos chevaux ou vous tremper les pieds s'impose ! Mais, attention en cas de crue !

  • Eau

    Rif Manel

    Profitez du paysage pendant que vos chevaux s'abreuvent dans le torrent.

  • Eau

    Fontaine

    Cette fontaine vous indique le chemin à suivre !

  • Petit patrimoine

    Oratoire

    Ne manquez pas le petit oratoire de Pouillardencq sur votre droite !

  • Petit patrimoine

    Croix

    Ne manquez pas cette belle croix avant de prendre à gauche ou de vous arrêter à la Saint-Famille

  • Histoire

    Village Le Glaizil

    L’origine du mot "Glaizil" est incertaine. Il a d’ailleurs changé à plusieurs reprises, tout en ayant la même consonance.

    Au 8e siècle : Joseph Roman dans le « dictionnaire archéologique des Hautes Alpes » nous signale qu’au 8e siècle le Glaizil est cité dans le testament d’ABBON, sous le nom de « GALISCUM » .

    Au 13e siècle : on retrouve le nom de « Glaysilium » en 1271.

    Le village a aussi été appelé « Eglesia » peut-être en lien avec la présence de l’église de Cluny.

    Au 14e siècle : le Glaizil est cité en 1350 dans le compte des décimes sous le nom de « Glaisilio ». Ce texte précise d’ailleurs que le village devait accueillir les services d’un chapelain « capelanus de Glaisilio ». Il faut savoir que le Glaizil tout comme la Fare, Poligny, et le Noyer, fit partie du mandement de terre d’église, c’est-à-dire que l’évêque de Gap en était co-seigneur : le prélat avait un juge et un chapelain. L’évêque de Gap avait donc autorité sur les terres du Glaizil.

    Au 18e siècle : la carte Cassini (1750) dénomme le village « Le Glézier ».

    Aujourd’hui l’éthymologie est peut-être donnée par André Faure dans son livre « noms de Lieux ». Pour lui le nom du Glaizil est dérivé du bas-latin « glitia » pour glaise ou argile.

    + d'infos sur : Mémoire du Champsaur

  • Architecture

    Vestiges du château de Lesdiguières

    Ce château fut construit  par François de Bonne, Duc de Lesdiguières en 1580, alors qu’il n’était qu’au début de sa longue carrière militaire (décès à 83 ans). Il était alors chef des protestants, mêlé aux querelles protestants-catholiques, et au cœur des problèmes internes au Dauphiné. Sa fortune commence à s’étoffer à la suite de pillages et de butins de guerre. Ce château fut sa première acquisition en quelque sorte, construit sur l’emplacement d’une maison forte familiale. Ce château fut témoin, sans nul doute de tractations concernant les luttes religieuses qui secouèrent  le Dauphiné, et des guerres engagées plus tard contre  le Duc de Savoie.

    + d'infos sur : Mémoire du Champsaur

  • Loisirs

    Aire de pique-nique

    Profitez de la petite table pour manger devant les vestiges du château !

  • Loisirs

    Exposition château de Lesdiguières

    Exposition ouverte dans le four banal de Lesdiguières.

    Dates et horaires de l’exposition : 10h à 19h30 (en période estivale)

    + d'infos sur : http://www.chateau-lesdiguieres.fr/

  • Eau

    Fontaine

    Ne manquez pas cette fontaine qui vous permettra de faire patienter vos chevaux le temps d'une halte à la petite exposition du château.

  • Eau

    Fontaine

    Vous ne manquerez pas d'eau en traversant les jolies rues du hameau de Lesdiguières !

  • Lac

    Lac du Sautet

    LE LAC ET SES INSTALLATIONS

    Le Lac du Sautet est un lieu privilégié pour les vacanciers à la recherche de nature et une base idéale pour la pratique des activités nautiques.
    De nombreuses activités autour de ce plan d'eau attirent un public diversifié : pêche, baignade (surveillée en été), canotage et farniente vous attendent dans ce lieu idyllique.

    La Base nautique du Sautet vous accueillera de juin à mi-septembre pour des randonnées en kayak de mer, en bateau electro-solaire de 25 places, ou en bateau électrique (sans permis) de 5 personnes, pour visiter les gorges de la Souloise et ses superbes strates géologiques.
    Cette base, en plus d’un camping, de location de chalets, d’un bar et d’un restaurant propose un espace aquatique pour les petits (et grands).
    Venez vivre des sensations fortes au Belvedère du Sautet (2 vias ferrata, 1 tyrolienne, 1 via d'initiation...)

    LE BARRAGE DU SAUTET

    Le barrage du Sautet est le premier en amont du Drac. Le lac recueille les eaux d’un important bassin versant de 101800 hectares. Le barrage en lui-même occupe une position stratégique puisqu’il est au niveau d’un ancien verrou glaciaire très étroit dans le canyon du Drac.
    (photo 52 : le lac du Sautet vu du ciel)
    Le rôle du barrage est prépondérant dans la gestion du débit du Drac puisque, étant le premier, il régule les apports d’eau pour tous les barrages suivants. Cette gestion devrait cependant faire l’objet d’un compromis entre les impératifs de production d’électricité et les considérations touristiques : lorsque les apports d’eau sont relativement faibles en début d’année, la centrale continue de tourner pendant l’été, et il est souvent délicat de maintenir une hauteur d’eau suffisante pour assurer pleinement les activités touristiques.

    HISTORIQUE DE LA CONSTRUCTION

    Au lendemain du premier conflit mondial et jusqu’en 1940, la situation socio-économique de la France était très instable. Il fallait relancer les organismes de production qui s’enlisaient. Le développement de la production de la Houille Blanche est apparu comme un moyen d’accroître le dynamisme économique de la France.

    La découverte du canyon du Sautet en 1921 par monsieur Dusaugey permit la création de cette retenue d’eau. Ce magnifique canyon, d’une profondeur de 200 mètres et d’une longueur d’environ un kilomètre se prêtait parfaitement à la construction d’un barrage de grande hauteur, capable de créer dans la cuvette de Saint Brême un lac de 350 hectares et d’une capacité de 130 millions de mètres cubes.
    Du point de vue administratif, la création d’un lac de 350 hectares s’étendant sur deux départements et neuf communes, se heurtait à des difficultés considérables, non seulement du fait des voies de communication et des ouvrages d’art à établir, mais surtout du fait de l’existence dans la future cuvette du réservoir d’une chute, dite du Pont du Loup, construite par l’état en vue de l’alimentation du chemin de fer de La Mure à Gap, déjà presque entièrement terminée, et dont il fallait obtenir la suppression et l’incorporation dans le nouveau plan d’aménagement.
    L’ouvrage a une forme de voûte et c’est le 1er à avoir été construit ainsi. A sa base, en aval, sera construite l’usine génératrice placée en travers de la gorge et dont une partie reposerait sur le pont, l’autre partie étant souterraine. Pour y accéder, un puits équipé d’ascenseurs sera construit à l’intérieur de la masse rocheuse. L’ancien pont suspendu du Sautet fut noyé et remplacé par un pont en béton armé dès 1928.
    La première pierre du barrage fut posée au printemps 1927. Le programme comportait alors non seulement la construction du barrage du Sautet, mais aussi l’aménagement des trois chutes du Sautet, de Cordéac et de Saint Pierre. La production annuelle de l’ensemble, y compris l’appoint de la chute de la Bonne inférieure, était estimée à 400 millions de kilowatts/heure. Suite à un accord conclu en 1926, la compagnie Pechiney s’engageait à prendre entièrement à sa charge le financement du programme Forces Motrices Bonne et Drac, et d’en poursuivre l’exécution dès 1930. Ainsi, l’avenir du barrage était assuré. La première opération consista à mettre à sec le lit du Drac sur toute la longueur nécessaire aux travaux. Une galerie de 380 mètres de long sur 6 mètres de large fut creusée sur la rive droite du torrent, permettant la construction du socle du barrage. La deuxième opération fut la construction d’une chambre d’auscultation à l’intérieur de la masse bétonnée, afin de permettre à tout instant le relevé des mesures de pression hydrostatique, de température et de tension du béton. Pour assurer l’évacuation des eaux en cas de crue, tout un système de vidange fut également prévu.
    La construction d’un tel ouvrage allait non seulement modifier irrémédiablement le paysage, mais également bouleverser la vie de Corps et celle des communes environnantes, autant sur le plan social qu’économique.
    A cette époque, le bourg de Corps vivait de son agriculture. L’excellente fertilité des terres, héritée de la fonte glaciaire, avait valu à la vallée du Drac le surnom de « petit paradis » ou « petit Nice ». Les terres bordant le Drac étaient partagées entre les corpatus et les habitants des villages de Saint Brême et Le Perrier, qui allaient perdre leur vallée avec la construction du barrage. Mais la période de construction fut faste pour les habitants : il fallait en effet loger les centaines d’ouvriers étrangers qui venaient aider la main d’œuvre locale. Des espagnols et des italiens participaient aux différents chantiers. De nombreuses écoles et commerces furent ouverts pour répondre aux besoins de la population croissante. Les villages de Saint Brême et Le Perrier furent engloutis sous les eaux.
    Le réservoir du Sautet fut mis en eau au printemps 1935. Quatorze années s’étaient écoulées depuis la découverte du canyon, les dix premières avaient été consacrées à l’élaboration des différents projets et aux études financières, les quatre dernières à la construction des équipements.
    L’usine est souterraine et se situe au pied du barrage : il existe donc un puits d’accès pour y parvenir. Un débit de 90 m3/s peut être absorbé quand le réservoir est à sa cote maximale. L’équipement permet une production de 175 millions de kWh par an, avec une puissance maximale de 76000 kW.
    L’alimentation en eau de chaque turbine est assurée par deux énormes tuyaux coniques inclinés. Le fonctionnement des groupes est effectué par calculateur depuis un poste de commande hydraulique situé à Lyon. La salle des commandes du barrage permet de surveiller le bon fonctionnement des machines. En cas d’urgence, le personnel d’exploitation travaillant sur le site peut intervenir et modifier le fonctionnement du barrage.

    LA TRAGEDIE DU SAUTET LE 16 SEPTEMBRE 1945

    C’était fête ce dimanche à Ambel. Pour les gens de Corps, une agréable occasion d’aller rire un brin, danser et trinquer en famille ou entre amis. A la tombée de la nuit, on revenait joyeux, par petits groupes. Le passeur était bon prince : il entassait son monde dans l’embarcation qui assurait la traversée du lac. Une trentaine de personnes montèrent alors que la vedette ne pouvait en contenir seulement une quinzaine. Un retardataire se présenta et sauta sur la plate-forme arrière. Tous les passagers debout trébuchèrent, roulèrent du même côté. Le bateau brusquement, en moins de dix secondes, leva sa quille en l’air, puis s’enfonça dans le gouffre comme une pierre. Serrées les unes contre les autres, les malheureuses victimes ne purent faire un geste pour se dégager. Elles périrent asphyxiées dans leur prison qui devint leur cercueil. Parmi les 20 victimes, 10 enfants. Une dizaine de personnes furent sauvées. Madame Gabrielle Moussier, née Gabert, rescapée de la catastrophe, se souvient : « Ce 16 septembre 1945, c’était la kermesse à Ambel. Pour faire la fête, il fallait descendre à pied au lac, prendre le bac pour traverser, et monter à Ambel à pied. Au retour, le bac n’était pas là. Le passeur avait fait la traversée avec une grosse barque à l’intérieur de laquelle les gens s’entassèrent. J’avais l’impression que personne n’était assis. Pour entrer, il y avait une porte à deux vantaux difficile à manœuvrer. La barque pleine, les derniers arrivants autorisés à monter restèrent à l’extérieur. J’étais debout contre des cuves. La barque surchargée avait l’air instable, elle démarre et quitte doucement le quai d’embarquement. Il devait être près de 18 heures, la pénombre commençait à tomber sur le lac. Un retardataire arrive en courant. La barque n’est pas assez loin, il peut sauter. Lorsqu’il atterrit sur le bord, la barque est déséquilibrée, et aussitôt, elle se renverse. Elle se trouvait près du bord, mais les portes à vantaux ont empêché la sortie des gens entassés à l’intérieur. A l’extérieur, nous avons été projetés dans l’eau. Nous étions 7 ou 8 avec une grande majorité à ne pas savoir nager. J’ai bu la tasse trois fois, et soudain, un monsieur m’a récupéré par la tête et nous a ramenés jusqu’à la rive. Je dis « nous » parce qu’un jeune garçon m’avait agrippée par le cou. »

    http://www.villedecorps.fr/

  • Histoire

    Le Pont du Loup

    Au début du 20e siècle, se trouvait ici une chute d’eau également appelée « Pont du Loup ». Son exploitation devait permettre, par l’intermédiaire d’une usine de génératrice située en aval, de fournir une partie de l’électricité nécessaire au fonctionnement de la future voie de chemin de fer Gap-Grenoble. L’avènement des automobiles finit cependant par rendre caduc ce projet et la section Gap-Corps ne fut jamais achevée.

  • Petit patrimoine

    Fontaine

    Profitez-en pour abreuver vos chevaux dans cette petite fontaine atypique

  • Loisirs

    Aire de pique-nique

    Profitez d'une petite pause à Grimaudais.

  • Petit patrimoine

    Chapelle

    Ne manquez pas la petite chapelle de Grimaudais qui peut vous abriter le temps d'un orage passager


Description

Au Noyer, passer derrière l'église et continuer plein Nord vers le nouveau cimetière jusqu'aux Escloutous puis suivre la direction du Plat et du Glaizil sur une piste plane, large et en fins graviers qui permet quelques allures en profitant d'une vue dégagée sur la campagne environnante.
Au niveau du gué du torrent du Plat, la piste devient en étroit sentier en sous-bois.
Continuer vers Le Glaizil, Le Pinet  et Pouillardenc et traverser à gué le Rif Manel puis le hameau de Pouillardenc.
Continuer plein Nord jusqu'au Glaizil puis bifurquer à droite vers La Condamine et Les Meillières,
Rejoindre la D571 juste avant les ruines du Château de Lesdiguières et le musée. Continuer ensuite plein Nord en direction d'Aspres-Les-Corps, sur une belle piste plane et herbeuse, au pied du Rocher des Ducs.
Avant d'arriver sur la route, monter en direction de Boutière sur la piste en sous-bois.
Admirer la Grande Tête de l’Obiou avant de redescendre par la route et traverser Le Pont du Loup sous lequel coule Le Drac.  Celui-ci, avec la Souloise, alimente le Lac du Sautet, base nautique et fournisseur d’électricité grâce au barrage et à sa centrale hydraulique construits en 1922.
A Lapral, monter à gauche sur le sentier en direction de Corps et de Grimaudais. Sur ce sentier, quand deux options se présentent, prendre à droite (à gauche : éboulements). Le sentier débouche sur la route : tourner à gauche pour Grimaudais.
A Grimaudais, apprécier la charmante chapelle et son pignon à redents,
Ensuite, continuer tout droit en direction d'Aspres-Les-Corps sur une piste herbeuse qui devient un sentier étroit et sinueux en surplomb du lac du Sautet. Continuer tout droit jusqu'à déboucher au Centre de Vacances La Tuile aux Loups.

L’étape peut aussi se faire à La Grange de Brudour ; dans ce cas, ne pas aller à Grimaudais mais continuer sur la route, tout droit, et traverser la N85 pour atteindre le hameau d’Aspres Les Corps. Tourner à droite sur la D58 vers la statue Magnan. Quitter la D58 à l’embranchement de Brudour.

Centre de Vacances La Tuile aux Loups-La Halte du Sautet - Les Hameaux du Sautet - St Roch - 38970 CORPS
Tél : 04.76.30.98.86 ou 06.76.70.40.91
http://www.vacances-montagne-alpes.com/ info@latuileauxloups.fr
La Grange de Brudour , Brudour, 05800 Aspres les Corps
Tél. : 04 92 55 39 13 - 06 71 70 07 82 - pati@grangedebrudour.com
https://grangedebrudour.com

Pour + d'informations, consultez le site de la route-napoleon-a-cheval.com
  • Départ : Le Noyer
  • Arrivée : Aspres-les-Corps
  • Communes traversées : Le Noyer, Le Glaizil et Aspres-lès-Corps

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Faucon pèlerin

Nidification du Faucon pèlerin.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Faucon pèlerin en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

En cas de survol merci de rester au-dessus de 1670m d’altitude à une distance de 300m sol.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

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