5. La Durance à Vélo : de Tallard à Sisteron
Le Nord de l’itinéraire (à partir de Briançon) emprunte des routes de montagne à forte déclivité (>6%). Nous conseillons cette portion nord de l’itinéraire aux cyclistes “habitués”. Il est possible de passer les étapes difficiles par le train.
Le Sud de l’itinéraire (à partir de Gap) est plus facile, car il longe le canal de la Durance en grande partie. Nous conseillons aux autres cyclistes cette portion de l’itinéraire plus accessible.
Les paysages de montagne laissent progressivement place à des plaines agricoles, aux vergers et aux lavandes. Une véloroute qui traverse des sites historiques remarquables et des paysages uniques offrant une très grande biodiversité, mais aussi plusieurs agglomérations régionales répondant ainsi aux exigences des déplacements quotidiens. Bon nombre de gares ferroviaires sont réparties également sur le parcours dont plusieurs dans la haute Durance offrant ainsi une solution alternative afin d’assurer la continuité pour tous.
Les 20 patrimoines à découvrir
- Petit patrimoine
Lavoir
Sous la mairie de Tallard, rejoignez le lavoir et sa fontaine d'eau potable. L'occasion de remplir sa gourde et de faire une petite pause agréable.
- Petit patrimoine
Fontaine
Fontaine centre ville de Tallard
- Histoire
Ville de Tallard
Bénéficiant d’un climat exceptionnel entre Alpes et Provence, cette ville dynamique de 2000 habitants, ancienne cité fortifiée des bords de la Durance, est traversée par la route Napoléon et la route des fruits et des vins. Son patrimoine architectural et ses monuments historiques en font également une étape incontournable des amateurs de vieilles pierres et d’histoire.
Source :http://www.ville-tallard.fr
- Petit patrimoine
Eglise Saint-Grégoire
Cette église, construite au XVIIe siècle, a été classée le 30 mai 1931 "monument historique".
Elle est placée sous le vocable de St Grégoire qui vivait au IVe siècle.
Source : Mairie de Tallard (http://www.ville-tallard.fr)
- Eau
Fontaine
Point d'eau situé sur le parking de la mairie, au nord du centre du village de Tallard et juste à côté de la route de Lettret. - Point de vue
Table d'orientation
Profitez de cette vue degagée pour découvrir les montagnes alentours et voir les nombreux avions décoller depuis l'aérodrome.
- Loisirs
Simulateur de chute libre On'Air Soufflerie
On'Air Soufflerie est le premier simulateur de chute libre indoor avec vision à 360° en extérieur. Découvrez la sensation de liberté procurée par le vol !
Source : www.onairsoufflerie.com/
- Loisirs
Aérodrome de Gap-Tallard
Avec 330 jours de vol par an, 60 000 sauts en parachute et 45 000 atterrissages et décollages, l'aérodrome de Gap-Tallard est reconnu pour ses conditions aérologiques et sa météo clémente tout au long de l'année. De nombreux champions viennent s'entraîner ici pour des compétitions internationales.
- Histoire
La bataille des Piles
7 avril 1815 : la bataille des PilesD’un côté, un millier d’hommes et des habitants fidèles à Napoléon, commandé par le général Chabert, de l’autre 5 000 royalistes avec à leur tête les généraux Loverdo et Ernoulf. Le combat s’engage à l’entrée du village de La Saulce. Mais peu à peu, l’armée royaliste rentre dans le village de La Saulce, et n’affronte plus d’opposition.
La retraite des soldats du général Chabert n’était qu’une feinte. L’avant-garde de l’armée royaliste s’engagea aventureusement dans le défilé, passage dangereux entre la montagne et la Durance suivi de près par une partie importante des troupes. Au détour de la route, près des Piles, ils se trouvèrent face au tir de deux canons et un feu roulant de mousqueterie. Au même moment, des masses énormes de rochers, de pierres et de bois roulèrent des crêtes de la montagne, envoyées par les habitants. Pris au piège, les Marseillais fuirent, certains traversèrent la Durance pour se sauver à travers champs, d’autres s’y noyèrent. Pris de panique, et gagnée par l’indiscipline, l’armée royaliste capitula.
Cette bataille mit fin à un mois d’occupation des troupes royalistes entre Gap et Sisteron.
Source : office de tourisme Gap-Tallard-Vallées - Histoire
Ruines tour carrée de la Saulce
Isolées sur la colline, les ruines de la tour carrée de la Saulce s'imposent au dessus du village (XIIeme siècle). Prenez un peu de temps pour les admirer en chemin.
- Histoire
Village de La Saulce
Venez découvrir le village de La Saulce, non loin de la Durance. Avec une superficie de 7,9 Km2, ce village est une des plus petites communes des Hautes-Alpes. Son principal attrait est sa ruine d'une tour carré (12eme s).
- Petit patrimoine
Eglise de la Saulce
Sur la place du village, face à la poste et la boulangerie, se trouve l'église du village de la Saulce.
- Histoire
Canal de Ventavon
En chemin, passez sous le pont du canal de Ventavon, destiné à l'arrosage du sud du département (de Valserres à Sisteron). Depuis 1852, ce projet d'irrigation ne cesse d'évoluer. En 2004, la superficie des terres irriguées atteint 3 600 ha et 10 à 12 millions de m3 d'eau sont distribués chaque année à un peu plus de 1000 adhérents.
- Eau
Fontaine
Besoin d'un petit rafraichissement ?... faites une pause desaltérante en chemin. La fontaine se situe à l'entrée du lotissement.
- Flore
Forêt méditerranéenne
Jusqu'à Lardier, la Route Napoléon à Cheval traverse des écosystèmes typiques de la région méditerranéenne qui laissent peu à peu place aux écosystèmes plus montagnards. Ils sont composés d'essences végétales parfaitement adaptées au climat chaud et sec qui caractérise ce biome. Par exemple, les feuilles des arbres et arbustes vont être recouverts d'une sorte de protection qui les rend brillantes et qui va les protéger de la chaleur et de l'évapo-transpiration des feuilles, comme le chêne vert par exemple. Certaines espèces ont une surface de feuilles réduite pour les mêmes raisons, comme le buis par exemple. Ces adaptations sont le résultat de plusieurs milliers d'années d'évolution des plantes dans ces écosystèmes. D'autres plantes présentent des stratégies différentes comme le cyste cotonneux, dont les feuilles sont couvertes d'une sorte de duvet pour mieux retenir les gouttes d'eau. Le feu est un phénomène qui apparait souvent dans ces écosystèmes et certaines espèces ont une rapidité de colonisation importante (par exemple le chêne kermès) ou ont besoin que leur graine soit brûlée pour qu'elle germe (le pin d'Alep).
(Source : Mathilde Hervé) - Histoire
L'Auberge du Vivas
Il devait être environ 18 heures, la nuit était tombée, lorsque Napoléon s’arrête à l’auberge du Vivas sur la commune de Vitrolles. L’auberge est la propriété d’Eugène, François, Auguste d’Arnaud de Vitrolles nommé baron par Napoléon en 1812 mais secrétaire d’Etat de Louis XVIII en 1815.
Le maire d’Upaix, César de Saint-Genis qui accompagne l’empereur lui fait remarquer qu’il traverse les terres d’un homme qui, tenant tout de sa bonté, avait contribué à sa perte par les moyens les plus indignes. Napoléon répondit :
« Je veux qu’il sache que je lui ai fait une petite visite. »
Source : office de tourisme Gap-Tallard-Vallée - Eau
Canal de Sisteron
Le canal de Sisteron est un canal de l'EDF qui achemine les eaux de la Durance du barrage de Curbans jusqu’au lac du barrage Saint-Lazare, à Sisteron.
Les travaux ont débuté en 1973 et se sont achevés en 1977. Le canal, comme beaucoup d'autres en Provence, permet l'irriguation de nombreux hectares de culture mais aussi la distribution d'eau potable et la production électrique.
- Eau
Le Buëch
Affluent de la Durance, le Buëch est une rivière paisible qui irrigue les nombreux champs de pommiers et autres vergers le long de son cours. Prenant sa source à Lus-la-Croix-Haute, le cours d'eau s'étend sur 85 kms et dénivelle près de 2 000m d'altitude.
Le Buëch est une rivière torrentielle de piémont soumis aux influences alpine et méditerranéenne caractérisée par un fort charriage alluvionnaire. Malgré certains aménagements (digues, barrage, extractions de graviers…), cette rivière en tresses garde encore un fonctionnement naturel dominant. Elle est également sollicitée par de nombreux usages économiques (prélèvements d’eau pour l’irrigation,hydroélectricité, etc.) et de loisirs (pêche, chasse, tourisme vert).
Son fonctionnement hydrologique si particulier est à l’origine de milieux naturels remarquables parmi lesquels les bancs de galets à végétation pionnière, la ripisylve (boisements des berges), etc.
Le Buëch dispose également d’un atout primordial pour la faune aquatique : les adoux. Ces résurgences d’eau (de source de versant ou de nappe) apportent des eaux claires à débits quasi constants au Buëch tout au long de l’année. Ils constituent les principaux habitats des écrevisses à pieds blancs et renferment d’importantes zones de frayères pour les poissons (truite fario notamment). Ils accueillent également le Castor d’Europe.
La ripisylve abrite également de nombreuses espèces végétales et animales. Les vieux arbres à cavités et les arbres morts notamment sont de véritables écosystèmes où vivent oiseaux, insectes et chauves-souris.
Le site Natura 2000 « Le Buëch » (2340 ha) s’étend sur plus de 110 km de cours d’eau. Il comprend le Grand Buëch, le Petit Buëch, la Blème et le Buëch aval. Ce sont ainsi pas moins de 31 communes, 7 Communautés de Communes et 2 Départements (Hautes-Alpes et Alpes de Haute-Provence) qui sont concernés par ce site Natura 2000.
Source : office de tourisme Sisteron-Buëch - Géologie
La Clue et Rocher de la Baume
On dit souvent que Sisteron est une porte de la Provence, le Rocher de la Baume et sa clue (cluse) en sont la plus prestigieuse représentation. A la fois porte topographique et climatique, cette sculpture composée de strates verticales de calcaire, et de plis réputés dans le monde entier est considérée par les géologues comme une véritable curiosité. Les sédiments calcaires déposés au fond de la mer à la fin du Jurassique ont formé des couches qui se sont plissées une première fois à la fin de l’ère secondaire lors de la mise en place des grands plis qui forment le Mont Ventoux, Lure… puis une seconde fois lors de la surrection des Alpes au tertiaire. Le travail de l’érosion a fait le reste, nous offrant « un grand rocher nu sculpté comme une cathédrale » comme l’écrit Paul Arène !
Source : Office de tourisme Sisteron-Buëch - Architecture
La Citadelle de Sisteron
Fleuron du patrimoine architectural, la Citadelle (M.H.) se compose d’un vaste ensemble d’ouvrages militaires d’époques diverses. Le donjon et le chemin de ronde, construits sur l’étroite épine rocheuse, datent du XIIIe siècle, l’étagement d’enceintes bastionnées du XVIe s. Du projet de Vauban, conçu en 1692, seule fut réalisée la poudrière. D’importants remaniements furent opérés sur la face nord au milieu du XIXe s. C’est à cette époque que fut creusé dans le rocher le magnifique escalier souterrain reliant la forteresse à la ville.
Profondément meurtrie par le bombardement d’août 1944, la Citadelle est aujourd’hui admirablement restaurée et vous invite à la visite à travers un parcours sonorisé en 6 langues, ou des visites guidées. Vous y découvrirez un musée qui évoque le passage de Napoléon au retour de l’île d’Elbe, le donjon avec son cachot, une exposition de véhicules hippomobiles, la Chapelle Notre-Dame du Château (XVe s) et des expositions temporaires.
La nuit venue, la citadelle revêt son habit de lumière, deux fois primé en 2009 (1er Prix National du Concours Lumières - Prix des Rubans du Patrimoine).
Source : office de tourisme Sisteron-Buëch
Description
Fini de serpenter, on s’oublie entièrement en longeant le canal et les vergers qui n’en finissent plus, ici et là, sur les coteaux.
Un petit clin d’oeil aux villages perchés, comme celui d’Upaix, installée sur des incursions de gypses du Trias à travers d’autres couches plus denses.
Quand on quitte le canal pour s’égarer dans les champs et jeter un œil par dessus la crête dans la vallée du Buëch, on se pardonne facilement l’infidélité. En haut, on peut prendre le temps avant de se jeter à corps perdue dans la Provence qui nous ouvre ses portes. On s’amusera de roches erratiques, transportées à dos de glacier, puis déposé à sa fonte, dont les caractéristiques géologiques n’ont rien à voir avec le contexte local.
Dernier portail : Sisteron que l’on ne peut manquer, accrochée sur ces couches renversées, verticalisées par l’orogénèse alpine. On la gratifiera volontiers de quelques heures pour s’offrir un dernier regard sur les sommets hauts-alpins. Il sera bien temps, ensuite, de rejoindre l’indolente Durance qui nous attend à ses pieds.
- Départ : Tallard
- Arrivée : Sisteron
- Communes traversées : Tallard, Châteauvieux, Fouillouse, La Saulce, Lardier-et-Valença, Vitrolles, Monêtier-Allemont, Ventavon, Upaix, Le Poët, Mison et Sisteron
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
L’itinéraire est balisé en continu de Briançon jusque Sisteron par un fléchage normé de véloroute avec le logo de l’itinéraire « Durance à velo »
Revêtement / sécurité
La Durance à vélo est une véloroute qui emprunte un réseau de routes secondaires bitumées. Vous partagerez la route avec des voitures. Il ne s’agit pas d’un itinéraire sur pistes cyclables.
Transport
Le réseau TER des Hautes-Alpes vous proposent les gares suivantes (du Nord au Sud) :
- Briançon
- L’Argentière-La-Bessée
- Montdauphin-Guillestre
- Embrun
- Chorges
- Gap
- Sisteron
Bus :
Le réseau LER de la Région Sud Zou
www.zou.maregionsud.fr
Accès routiers et parkings
- D1091 (entre le Monêtier-les-Bains et Briançon)
- N94 (entre Briançon et Gap)
- N85 (entre Gap et Sisteron)
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